M.N.T. Mycobactéries Non Tuberculeuses – Mycobactéries atypiques

La vie au quotidien

Est-il possible d’éviter de s’exposer aux MNT ? Au grand risque de vous décevoir : eh bien non …! Il n’y a pas de preuve apportée que des comportements tels
qu’ arrêter de jardiner, ou ne plus prendre une douche (mais on continue à se laver!!) – ou même abandonner la natation réduisent le risque de contracter une infection à MNT – infection non contagieuse. Ou encore, si vous avez déjà été traité pour une infection pulmonaire à MNT, une rechute est possible.

Il faut apprendre à vivre avec en essayant de limiter les risques.

Limiter les risques d’exposition chez soi

Il est sûr que dans ce domaine, y’en a / y’en aurait !!! mais on ne va pas vivre dans une bulle , non plus !

Les MNT peuvent être dans l’eau , alors éviter tout ce qui est gouttelettes / vaporisation / sauna / jacuzzi …
Il est recommandé de remplacer son pommeau de douche s’il est trop encrassé ou de le nettoyer à une température supérieure à 60 degrés 
Veillez à conserver une température du chauffe-eau au moins à 60 degrés

Quelques recommandations pour se protéger des poussières : ne pas utiliser de balai, préférer un aspirateur avec un filtre HEPA… Ne pas se rendre dans des lieux qui n’ont pas été aérés, ouverts depuis longtemps.

Les MNT peuvent être dans la terre : éviter trop de plantes dans la maison : pas forcément bon de respirer leur air, leurs poussières … si seulement ça dispensait de faire le ménage … il ne faut pas rêver.

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Faire intervenir un Conseiller Médical en Environnement Intérieur

Il est possible de demander un diagnostic de son logement par un Conseiller Médical en Environnement Intérieur CMEI. 

Les CMEI interviennent sur prescription médicale au domicile de personnes souffrant de maladies respiratoires ou allergiques liées à l’air intérieur.

Ils sont chargés d’identifier les diverses sources d’allergènes et de polluants.

Lorsqu’un CMEI se rend au domicile du patient, il peut y réaliser différentes mesures (COV, taux de CO2, par exemple) et des prélèvements (température, humidité, moisissures, allergènes, polluants chimiques…).

À l’issue du diagnostic du logement, il fournit des conseils et préconise des mesures à mettre en œuvre par le patient pour diminuer les polluants domestiques et ainsi améliorer sa qualité de vie.

Bien  s’hydrater

Il faut penser à rester bien hydraté. Les patients atteints de maladie MNT ont besoin d’un bon apport hydrique. 

En effet la déshydratation peut rendre le mucus plus épais et donc plus difficile à éliminer. L’apport hydrique est essentiel pour diluer les sécrétions et les éliminer plus facilement.

Il est conseillé de réduire au minimum les boissons telles que l’alcool ou toute autre boisson agissant comme un diurétique qui provoque une déshydratation

Activités sociales et physiques

Même si ce n’est pas toujours facile, il est important de conserver des activités sociales afin de ne pas s’isoler. Ceci peut aider à gérer les symptômes et à se sentir mieux.
La pratique d’une activité physique aide à éliminer les expectorations et favorise un meilleur fonctionnement des poumons. Cela peut également procurer davantage d’énergie et aider à mieux dormir.

La fatigue peut affecter la qualité de vie. Il faut donc essayer d’économiser son énergie en pratiquant à son rythme mais régulièrement un programme d’activité.

Il est préférable de consacrer les tâches qui demandent le plus d’énergie au moment où l’on se sent le plus en forme. Il faut savoir s’accorder des périodes de repos quand on se sent très fatigué.